Tu es toujours resté en contact avec Citroën Sport?
"Lorsque je suis passé chez Citroën Sport, j’ai touché à tout, de la fonction de team-manager à celle de responsable du département Compétition Clients sous la houlette de Guy Fréquelin qui m’a réellement formé à diverses tâches. Par la suite, j’ai créé ma société, MY Racing, qui était en charge de la distribution des pièces Citroën Racing pour le Benelux puis pour l’Allemagne avant de me lancer dans la préparation de C2 R2 et de DS3 R3. Donc on peut dire que j’ai toujours conservé des liens privilégiés avec la marque."
Quels sont tes atouts ?
"Travail, rigueur et efficacité! Avec une dose d’ouverture d’esprit que je n’avais pas il y a 5 ans mais que j’ai été contraint de développer en fréquentant beaucoup des clients du Moyen-Orient qui n’ont pas toujours la vision la plus germanique de la réalité."
Quelles sont tes faiblesses ?
"Je suis très «carré», donc j’ai tendance à manquer de nuances mais je me soigne en prenant le temps de la réflexion et en cherchant à éviter toute précipitation."
Quels sont les objectifs qui t’ont été fixés ?
"La période d’adaptation a été courte puisque le Monte Carlo, c’est déjà la semaine prochaine. Mais je connais bien l’équipe et je vais juste m’atteler à rencontrer les nouvelles têtes qui n’étaient pas là lorsque je suis parti. Je vais essayer également de cerner rapidement où sont les éventuels grippages dans cette belle mécanique qui n’est pas surnommée l’ «Armée Rouge» par hasard!"
Quelle sera la touche belge ?
"Je ne vais pas révolutionner les choses mais tenter de préparer en douceur l’après-Loeb en donnant les bons outils à nos jeunes pilotes. Et puis, il faut également s’armer pour 2013, lorsque Volkswagen va débarquer avec des moyens comparables aux nôtres même si je ne veux pas dévaluer ici les efforts de Malcolm Wilson pour aligner les Ford en Championnat du Monde des Rallyes cette saison."
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