Le bilan est positif également au niveau de la sécurité. Comme c’est souvent le cas au Rallye du Condroz, les sorties de route ont été nombreuses, mais aucun pilote ou copilote n’a été sérieusement blessé. Plus important encore, le public a répondu massivement à l’appel au respect des consignes de sécurité. A l’exception de quelques individus qui ont entraîné l’une ou l’autre neutralisation momentanée, toute l’épreuve s’est déroulée dans le respect des consignes.
Par contre, le comportement incivique de quelques énergumènes est à pointer du doigt. En profitant du rallye pour saccager des propriétés privées, abîmer des plantations, voire commettre de manière préméditée des actes illégaux, ils nuisent grandement à la réputation de l’épreuve et à l’attitude positive de l’énorme majorité des riverains. Ces « hooligans » se croient tout permis en labourant les champs avec leurs quads ou leurs 4x4, en sectionnant à la pince coupante les clôtures barbelées, en saccageant des jardins privés, voire des maisons en construction. Ils sont à mettre dans le même sac que ceux qui sont interdits à vie de stade de football. Les organisateurs – et pas que ceux du Rallye du Condroz – tiennent à mettre en garde ces éléments perturbateurs que tout sera mis en œuvre pour poursuivre et sanctionner durement tout comportement nuisible et tout non-respect des signalisations mises en place durant l’épreuve. En plus de la réputation et de la survie du rallye qui est ainsi mise en péril, le coût de réparation de ces dégradations commises par des personnes qui, le plus souvent n’ont même pas acquitté leur droit d’entrée, grève lourdement un budget déjà difficilement à l’équilibre.
Rendez-vous est pris en 2020, le week-end du 6 au 8 novembre pour une 47e édition que l’on espère tout aussi intense, spectaculaire et sécurisée… et sans la présence de ces quelques « inciviques » qui n’ont rien à faire le long du parcours.
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